Microbiote intestinal et humeur

Microbiote intestinal et humeur: prendre soin de notre alimentation c’est prendre soin de notre équilibre mental

Le lien entre microbiote intestinal et humeur est de plus en plus mis en évidence. Certains considèrent même que notre système digestif est notre premier cerveau car il influence directement celui qui se trouve dans notre boîte crânienne. C’est la raison pour laquelle prendre particulièrement soin de notre alimentation est primordiale dans le maintien de notre équilibre mental.

Le système digestif, un centre majeur de communication vers le cerveau.

Si le nombre de neurones du cerveau humain se compte en milliard (environ 85) le système nerveux entérique lui en compte environ 500 millions. C’est pourquoi notre intestin est régulièrement surnommé le deuxième cerveau car c’est le deuxième plus important centre neuronal du corps humain. Nous savons ainsi depuis quelques décennies que le système nerveux entérique gère une grande partie de la digestion de façon complètement autonome, mais ce n’est pas tout.

Il existe une étroite relation entre notre tête et notre ventre aussi bien au niveau nerveux que sanguin. Tout d’abord, le nerf vague, qui est le plus long des nerfs crâniens, est un lien de communication direct et bidirectionnel entre notre système digestif et le cerveau. Une étude de Mount Sinai Icahn School of Medecine révèle que les branches intestinales du nerf vague sont un composant majeur du système de récompense et de motivation dans notre boîte crânienne. En gros, vous vous sentez bien et gonflé à bloc quand votre intestin est content, et le contraire dans l’autre sens (ou vice versa).

Le deuxième système de communication de notre ventre est chimique et passe à travers le système sanguin. Et là, l’influence sur notre caractère est largement mise en évidence. En effet, il s’agit de la production d’hormones et d’autres composés (métabolites ou éléments structuraux). En particulier on retrouve la sérotonine, neuro hormone de la sérénité (entre autres), qui est produite entre 90% et 95% par notre intestin. On constate également que les bactéries ont la capacité de moduler certaines fonctions en interagissant avec les cellules localisées dans la paroie intestinale (dites entéroendocrines).

C’est plus particulièrement le lien entre microbiote intestinal et humeur qui est mis en évidence

Dans la première partie nous avons vu les liens de communication entre notre système digestif et le cerveau. Donc on comprend qu’il y a différents messagers en ligne directe avec notre cerveau. Reste à savoir qui sont les expéditeurs des messages?

Et là, il y a du monde en coulisse. Car le nombre de bactéries, levures et autres microbes composant le microbiote intestinal est 10 fois plus important que le nombre de cellules eucaryotes de notre corps humain (rien que dans nos entrailles! si on rajoute le microbiote de la peau, des voies respiratoires, des parties génitales… on se rend compte que physiquement on est principalement un agglomérat de microbes en tous genres avec quelques cellules humaines). Or tout ce beau monde (ou du moins une partie) produit des molécules qui vont se retrouver dans notre sang. Une étude récente à d’ailleurs mis en évidence que notre cerveau possède des récepteurs dont la fonction spécifique est de reconnaître ces molécules microbiennes.

S’il est encore difficile de savoir quelle bactérie envoie quel message, on remarque qu’un microbiote affaiblie est en relation avec des troubles de l’humeur et de nombreuses maladies dites de civilisation (en gros malbouffe, pollution, et stress). Ce qui est formidable c’est qu’en rétablissant “simplement” un microbiote sain, des améliorations voir des guérisons en résultent. Le lien entre microbiote intestinal et humeur et même la santé de façon générale est bien établie, donc…

Pour être de bonne humeur, commençons par manger sainement!

Toutes ces recherches (pour beaucoup financées par de grands groupes pharmaceutiques) apportent son lot de solutions médicamenteuses et chirurgicales. Ce qui, en soi, est plutôt une bonne chose pour les personnes dans un état critique. En effet, faire une greffe fécale ou prendre des compléments en probiotique, n’a de sens que de façon ponctuelle et dans des situations spécifiques.

La première chose à faire, et sur laquelle vous avez la main sans dépendre de qui que ce soit, c’est de manger sain. De nombreuses études ont maintenant plus que démontré les effets dévastateurs des aliments ultra-transformés, des perturbateurs endocriniens et des traitements chimiques sur notre microbiote intestinal (entre autres). En particulier les colorants, conservateurs et autres E-quelquechoses sont à proscrire. En fait c’est simple, si vous ne comprenez pas ce qui est écrit sur l’étiquette des ingrédients: n’achetez pas.

Quelques blocages récurrents à la mise en place d’une alimentation saine.

Je ne peux pas passer 1h à lire les étiquettes en faisant les courses.

En se concentrant sur le rayon frais, les courses vont beaucoup plus vite que de passer dans tous les rayons (même sans lire les étiquettes).

Ça coûte cher de manger sain.

Il y a toujours la possibilité de manger plus sain que les produits ultra-transformés et ça coûte moins cher. On peut faire germer ses graines (ex. lentilles) ou fermenter les légumes (ex: chou), ce sont des aliments ultra-sains, très économiques et en plus c’est succulent. Il est intéressant aussi, quand c’est possible, de privilégier les circuits courts qui sont souvent moins chers et proposent des produits dont la valeur nutritionnelle est bien supérieure.

Ça prend du temps de préparer des plats sains.

C’est vrai qu’on peut difficilement concurrencer 30 secondes de micro-onde ou 2 minutes pour acheter un sandwich… à part en croquant des fruits et légumes crus, en prenant une poignée de fruits secs et de fruits séchés. Il y a aussi des stratégies telles que se préparer des repas à l’avance (batch cooking par exemple) afin d’apporter plus de variété. Alors c’est vrai que ça demande de l’organisation, mais quoi qu’il en soit, vous gagnerez forcément du temps… de vie… en bonne santé.

Manger que des salades, quel ennui!

Il n’y a pas que les salades qui soient saines, mais rien que ce monde là est au moins aussi riche que la cuisine dite “traditionnelle” (nos anciens mangeaient beaucoup plus de crudités et moins de céréales et de produits animaux que notre génération, en fait c’est plutôt l’alimentation saine qui est traditionnelle).

Si vous aussi vous avez des stratégies ou des problématiques pour favoriser votre microbiote intestinal, vous pouvez les partager en commentaires, ce sera un plaisir d’échanger sur le sujet. Sur ce, bon appétit !

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